actuel PROCHAINE EXPOSITION : Galerie 2016 Hauterive/NE
VERNISSAGE : samedi 5 avril
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colette b.

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Colette Eigenheer-Bourquin vit et travaille dans la région de Neuchâtel en Suisse.

Scolarité obligatoire et école supérieure de commerce l’amènent dans le monde professionnel par différentes portes :

- Une formation en animation socio-culturelle
- Une formation en art textile (tissage – tapisserie)
- Une formation en art-thérapie

En 1985, une rencontre déterminante avec une professeure à la Schule für Gestaltung de Bâle – Ursula Kern – la conduira à la peinture.
Dès lors, son travail sera essentiellement axé sur la Couleur et la Forme.

Pendant une dizaine d’années et parallèlement à sa démarche picturale, colette b. enseignera et accompagnera des jeunes en situation de handicaps mentaux avec comme support principal la créativité.

Ces différentes pratiques deviennent le ferment nécessaire qui soutient et oriente son chemin de création.

A cela s’ajoutent de nombreuses lectures et des voyages.

Les lectures la confirment, l’affirment et soutiennent sa réflexion et son travail. Essais, réflexions sur l’art, romans, récits de voyages, des auteurs, des mots qui voyagent avec elle.

Elle se passionne pour l’art, des Arts Premiers aux performances contemporaines.
Dans son panthéon des compagnons incontournables : Cézanne, Matisse, Morandi, De Staël, Scully, Alechinsky, Agnès Martin, Ryman, Giacometti.
Klee et Rothko, deux grands qui lui auront ouvert le chemin de la peinture et influencé.
Tous ceux à qui elle doit son héritage.

Les voyages, une ouverture sur un ailleurs, sur de nouvelles rencontres.

1976-1977, un périple la conduit pendant 10 mois, sac sur le dos en Amérique du Sud. Premier dépaysement, première grande ouverture au monde.

Dès 2004, elle se tourne vers l’Afrique, le Mali et tout spécialement le pays Dogon, un vieux rêve pour elle où la réalité et le mythe s’entrechoquent, où l’attrait du simple, de l’élémentaire, de l’essentiel se fait mieux ressentir.
Puis viendra la découverte du Tassili N’Ajjer, l’immensité de ses paysages, les fabuleux labyrinthes de roches où les peintures rupestres viennent interpeller l’aube de l’humanité, l’enfance de l’art.
Il y aura aussi la Mauritanie et l’Assekrem en Algérie où le refuge du Père Foucault, petit habitacle de pierre dans un décor de sobriété minérale, entre ciel et terre, questionne sur l’infiniment petit, l’infiniment grand et à nouveau, sur l’essentiel et le superflu.

L’Asie est arrivée plus tard avec le Laos en 2013.
En 2015 et 2019, c’est la découverte du Japon. Ce pays de contraste, ce pays du moins au plus, ce pays qui ne pouvait que me rencontrer, me fasciner, dit-elle.

Un retour au Japon en 2024 accompagné par l’autrice et traductrice Corinne Atlan ranimera son intérêt.
Esthétique et spiritualité, voilà ce qui la fascine et la touche, le soyeux et le vaporeux, la perfection cachée dans l’imperfection.

Depuis plusieurs années, son atelier est situé dans un petit village, dans le calme, aux abords d’une source dont les eaux vives viennent entourer le lieu et offrent une protection au travail en gestation.
A proximité, des gorges. Parfois, elle les parcourt pour rentrer chez elle, un espace-temps incroyablement bon pour goûter le subtil qui se fait et se défait.

Pour exister, toute création a besoin d’être nourrie.
A la question qu’on pourrait lui poser : « que représentent vos peintures ? »
colette b. ne sait que répondre, elles sont sa nécessité de vivre, une nécessité de mettre des couleurs sur les mots de la vie.





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